Du 1 au 2 octobre 2016 s’est tenu une nouvelle édition de Animasia. Un festival qui perdure depuis maintenant douze ans et qui commence à prendre des propensions considérables quitte à parfois être victime son succès
Une entrée en matière difficile :
Animasia est un des seuls festivals bordelais à proposer un rendez-vous qui parvient à réunir Geeks et Otakus dans une ambiance festive. Cependant, cette année, la bonne humeur a quelque peu été tempérée par des soucis d’organisation des entrées. En effet, le festival au fil des années ne cesse détendre son panel de fan sans toutefois déménager du hangar 14, lieu sur lequel se tient l’événement. Problème, ce local est trop petit et a une capacité d’accueil trop limitée. Un souci qui a pris une ampleur considérable puisque ce samedi 1 octobre 2016 la queue a atteint un demi-kilomètre et les organisateurs, acculés, n’ont eu d’autre choix que de renvoyer une partie de la longue file chez elle. Mais pourquoi les entrées ont-elles été si laborieuses ? Il y a plusieurs raisons à cela. Tout d’abord trop de préventes avaient été enregistrées, ce qui a provoqué un afflux de festivaliers massif et incontrôlable. Ensuite il y a eu confusion entre les trois différentes files dont deux étaient consacrées aux préventes et une aux personnes sans billets. Ainsi certains individus ont attendu des heures dans la mauvaise file avant d’être renvoyés au bout d’une autre.
Et évidemment, la colère a commencé à gronder chez des visiteurs lassés d’attendre. En conséquence, les réseaux sociaux se sont enflammés et très vite les insultes et autres critiques acerbe à l’égard du festival et de son staff ont fusé de toute part. Une réaction violente et disproportionnée de la part de la communauté. Certes, l’organisation à été dépassée par l'ampleur de son événement, certes des erreurs ont été faites, mais ce n’est pas une raison pour vilipender une équipe entière de bénévoles de façon si vive et acharnée. Certaines personnes allant jusqu'à souhaiter la mort d’Animasia. D’autant que le staff quoi que vous en pensiez a fait de son mieux pour gérer la situation malgré les blâmes incessants ils ont su globalement garder la tête froide. J’ai eu l’occasion de parler avec certains et croyez moi, ils étaient abattus d’avoir travaillé si dur et gratuitement pour faire plaisir au public et de se faire cracher dessus à l’arrivée. Alors pour rétablir les choses je salue l’équipe du festival pour le courage et la passion avec laquelle ils ont traversé cette tempête de critiques, allant même jusqu'à réorganiser tout le système des entrées dès 6h le dimanche matin. Donc merci à eux pour leur investissement sans failles.
Un événement passionnant :
Une fois entré, l’amateur de jeux vidéo et de culture asiatique n’est pas dépayse face aux nombreuses opportunités qui s’offrent à lui. Bien entendu, comme c’est la coutume pour ce genre de convention, on retrouve une multitude de bornes de freeplay. Entre les jeux de bastons, les consoles rétros et les stand consacrés aux New-gen il n’y avait que l’embarras du choix. Chacun pouvait trouver un pad à sa convenance. Le jeu vidéo avait par ailleurs une place de choix et en particulier le jeu indé puisque l’espace intitulé indie games factory regroupait une foule de petits studios bourrés de talent qui offraient aux visiteurs l'opportunité d’essayer leurs projets. Un espace passionnant dans lequel on a pu découvrir de superbes projets tout en échangeant avec leurs développeurs.
Animasia est aussi l’occasion de rencontrer de nombreuses personnalités. Ainsi, les rangs des invités ont été étoffés et de nouvelles têtes sont apparues aux côtés des habitués tels que Benzaie et Noob. Cette année, notre Marcus national est venu grossir les rangs des guests. Véritable rock-star du jeu vidéo français le célèbre animateur tv nous a fait l’honneur de sa première excursion Bordelaise se livrant sans relâche à des cessions de dédicaces sur son stand Super Marcus World.