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The New PIxel

The New PIxel

A VOUS DE JOUER !


[TEST] Prey.

Publié par Loic Cassou sur 6 Juillet 2017, 13:34pm

Catégories : #TEST

[TEST] Prey.

« L'envie d'y croire... »

Prey, le nouveau jeu d'Arkane Studios sorti des cartons lors de l'E3 2016 par Bethesda est fraîchement arrivé en cette année 2017. Oubliez l'ancien Prey, car le nouveau, le remake, ou tout ce que vous voudrez fait table rase et relance les compteurs à zéro. Adieu Tommy le mécanicien et bonjour Morgan . Préparez-vous au voyage, un magnifique séjour vous attend sur la station spatiale Talos One. Attachez vos ceintures, car vous aurez du mal à vous défaire de l'expérience que vous réserve ce nouveau Prey. 

[TEST] Prey.

«Dans l'espace, personne ne vous entend crier»

Le destin de Morgan , scientifique en chef de la base spatiale avec son frère Alex, va rapidement tourner au cauchemar. Il est à signaler qu'il m'est impossible et pour bon nombre de joueurs ayant déjà succombés au titre, de vous raconter la situation initiale du jeu. Vous pénétrez dans une « jolie » uchronie où une grande multinationale réalise des expériences sur des aliens. Vous, Morgan, êtes l'un des sujets pour ces tests qui serviront à savoir si humains-aliens peuvent coexister en partageant leurs pouvoirs. Voilà. Comment ne pas prédire que cette rapide « mise en bouche » ne laisse place à une catastrophe sans précédent qui affectera le personnel de toute la station Talos One ? Sachez qu'il est important de découvrir le jeu sois même ; faites-vous prêtez un compte steam, allez chez un pote qui à le jeu sur consoles, volez le jeu en magasin... En bref, vous devez vivre les 30 premières minutes de Prey, rien que pour plonger dans cet univers.

[TEST] Prey.
[TEST] Prey.[TEST] Prey.

«Life-Ex-System»

Vous attendez toujours Half Life 3 ? Un nouveau System Shock ? Eh bien Prey répondra à vos attentes. Ce n'est pas pour rien si l'un des anciens patrons d'Arkane, à l'heure où j'écris ce test le monsieur vient de quitter la boite, raffole de ces anciens FPS. Vous pourrez y voir des références, car le jeu transpire des codes instaurés par ces anciens étalons. Ne vous en faites, je vous vois déjà venir, Prey ne recopie pas, il réinstaure et l'adapte à son univers. Car oui, le nouveau jeu d'Arkane est excellent dans tout ce qu'il reprend grâce à un level design et un sound design de haute volée. Chapeau bas messieurs. Pour résumer... Vous avez en votre possession une clé à molette et un canon gloo au début de votre aventure. Début qui vous paraîtra insurmontable face aux quelques aliens qui vous prendront en chasse et qui vous tueront en quelques coups. Petit à petit, un 9mm, un fusil à pompe, un canon à rayonnement Q, un pistolet électrique ainsi qu'une arbalète...en plastique qui lance des fléchettes en mousse deviendront vos plus grands alliés lors de ce périple. Tous gérables à partir d'un inventaire ou d'une roulette d'armes, ingénieuse dans son design au passage, vous pourrez switcher rapidement pour éliminer de la façon dont vous voulez vos adversaires. En plus de ce « beau petit monde » dans votre inventaire, vous avez à votre disposition des pouvoirs Typhons (race des méchants aliens avec lesquels vous partagez certaines cellules.). Pouvoirs que vous pouvez, encore une fois, activez ou non sur votre arbre de compétence. Il est tout à fait possible de terminer le jeu sans aucun pouvoirs. Comme les Dishonored, votre manière de jouer influe sur le reste du jeu. Sans pouvoirs extraterrestres, vous ne vous ferez pas détecter par des tourelles ennemies ou serez indétectable face à certains ennemis. Dans le cas contraire, vous ferez vite la connaissance du « Cauchemar »... Surprise ! Il n'empêche que ces pouvoirs vous faciliteront votre progression face à certains adversaires, mais vous compliqueront la tâche si vous voulez passer inaperçu pendant certaines missions. Avec tout votre armement et ces pouvoirs, la courbe de progression de votre personnage se fait nettement ressentir au bout de quelques heures. Le « simple humain » que vous étiez au début du jeu se transforme en vaillant soldat-scientifique qui aura  progresser grâce à l'implant de Neuromods. Quesako ? Les Neuromods feront leurs apparitions vers le début du jeu et sont des implants qui vous permettent de débloquer des capacités de piratage, de force ou encore d'augmenter votre santé, votre barre spy... En fonction de vos choix, encore une fois, vous traverserez le jeu d'une manière qui vous est propre. 
 

Pour ce qui est du déplacement de votre personnage dans cette station spatiale, le tout est encore desservi par un level design de grande qualité. Les différentes grandes pièces de Talos One sont reliés par un ascenseur, un couloir T.E.G et... l'espace. En effet, vous pourrez sortir de la station et survolez les parties de cette dernière grâce à votre jet-pack. Non non, vous n'aurez pas le tourni en changeant de sens ou en virevoltant dans le cosmos. Aucun problème de caméras, deux touches sur claviers, deux gâchettes sur consoles pour se retourner sur soi-même. Il est même jouissif de graviter autour de la base et de s'y déplacer pour accomplir une mission. En bref, nous n'avons pas droit à un open-world mal branlé et finit au « pipi de chat » (excusez de l'expression). L'ensemble est cohérent et se veut juste dans cet univers sombre et impitoyable. Seul point qui vient noircir le tableau... des temps de chargement qui coupent votre rythme entre chaque zone. En une vingtaine d'heure,s la plupart se font ressentir. 

[TEST] Prey.

« J'ai le Prey-ssentiment que c'est joli par içi »

On connaît le talent des développeurs d'Arkane pour créer un univers violent qui s'allie avec l'art. Dishonored avait une direction artistique exceptionnelle, c'est toujours le cas pour Prey. Tout le travail artistique se confond, se mélange avec un level design et un sound design de prestige. Les quelques compositions de Mick Gordon (Doom, Wolfenstein : The New Order...) vous feront frissonner et accompagnent à la perfection l'ambiance glaçante du titre. Au début du jeu, le moindre bruit arrivera à vous mettre sur vos gardes et vous rappelez que vous être faible avec votre petite clé à molette. En bref, l'ambiance est exquise...Un régal.
Pour ce qui de la technique, même avec le Cryengine, on se retrouve avec quelques textures mollassonnes et fades ainsi que de légers bugs. Néanmoins Prey met à la porte tous les soucis techniques qui accompagnaient la sortie de Dishonored 2.
Une fois de plus, tout est vite pardonné quand nous sommes face à cet univers riche. Faisant écho aux années 60 et à la conquête spatiale. Uchronie riche en détail où, JFK toujours vivant, aurait pousser son programme spatial avec l'URSS jusqu'à amener une rencontre avec les aliens. Les couleurs chaudes, les mobiliers faisant référence aux sixties développent un étrange, mais astucieux miroir de notre réalité.

[TEST] Prey.

 Conclusion :

Après cette expérience, il m'est impensable que les joueurs puissent passer à côté de ce nouveau Prey « 2017 ». Certaines y verront une bassine remplie de tous les codes de « Half-Life », « System Shock » ou encore « Deus Ex », d'autres y verront un jeu qui vous fait parcourir une aventure de la plus belle des manière, c'est-à-dire, en vous laissant le choix. Des choix parfois monstrueux ou bénéfiques pour les gens qui vous entourent. Moi, j'y vois une bassine remplie de garbure, c'est copieux, mais on en redemande constamment et on a le ventre plein. Voici la marque Arkane...Ceci n'est pas un jeu, mais une expérience que chaque joueur, en attente d'un FPS vibrant et immersif devra faire.

 

18/20

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