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The New PIxel

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A VOUS DE JOUER !


[TEST] Wolfenstein : The Old Blood .

Publié par Paul Dimajo sur 21 Octobre 2015, 16:25pm

Catégories : #TEST

[TEST] Wolfenstein :  The Old Blood .

Véritable surprise de 2014 Wolfenstein : The New Order a rencontré un succès retentissant. Avec ses personnages grandiloquents et son action débridée le jeu de Machinegames s’est imposé comme un FPS incontournable. Face à un public enthousiaste, avide de massacres de nazis, les développeurs se sont décidés à accorder à leurs fans une prolongation au travers un stand-alone intitulé « The Old Blood ».

Un retour qui fera plaisir aux fans !

Un retour qui fera plaisir aux fans !

Retour Vers Le Futur :

Au niveau scénaristique, The Old Blood s’inscrit comme un préquelle à New Order. L’histoire nous dévoile la façon dont B.J Blascowicz a obtenu les coordonnées de la base du général Strass. La même base que l’on prend d’assaut dans l’introduction du précédent volet. La mission est scindée en deux parties. Dans la première, le joueur est confronté à un gardien de prison complètement fou, alors qu’il tente de s’introduire dans le fameux château de Wolfenstein pour y dérober les précieuses coordonnées. Dans la deuxième, nous poursuivons notre objectif dans l’étrange village de Wulfburg à côté duquel un haut dignitaire Nazi dénommé Helga Von Schabbs dirige des fouilles archéologiques à la recherche d’obscurs artefacts issus d’anciennes civilisations. Un pitch qui n’est pas sans rappeler Indiana Jones qui, lui aussi, se retrouve sans cesse confronté à des Nazis archéologues en quête d’objets anciens aux propriétés magiques. Rien que pour ça, déjà, ça en jette !

Escalader des murs ou pourfendre vos opposants, votre tuyau vous servira de bien des manières.Escalader des murs ou pourfendre vos opposants, votre tuyau vous servira de bien des manières.

Escalader des murs ou pourfendre vos opposants, votre tuyau vous servira de bien des manières.

La recette du succès :

La première partie ne présente pas grand-chose de bien nouveau excepté deux nouvelles armes. La première est un tuyau qui peut être séparé en deux parties, et peut aussi bien être utilisé à des fins meurtrières - les possibilités d’exécution avec sont multiples - qu’en guise de piolet afin d’escalader les façades. On dispose également d’un nouveau fusil lunette bien pratique lorsqu’il s’agit d’éliminer à distance. Au final, ces ajouts restent assez superficiels, ne renouvelant pas l’intérêt du jeu. Cotés mécaniques, on reste dans l’efficace avec des fusillades ou effusions d’hémoglobine et démembrements sont monnaie courante. Les ennemis succombent sous vos balles dans un feu d’artifice sanglant toujours aussi fun. Au contraire, il s’avère parfois plus judicieux de rester discret contre des adversaires aussi nombreux que redoutables mais néanmoins toujours aussi bêtes. Des phases d’infiltration qui sont bien gérées dans l’ensemble. On reste donc sur un terrain connu et ce manque de renouveau chagrine un peu. Outre cette petite déception, on note un upgrade graphique appréciable avec des textures plus fines et un niveau de détail un poil supérieur au jeu précédent. Les décors sont globalement variés et plutôt jolis. Le titre joue également sur la fibre nostalgique des plus vieux qui seront heureux de retrouver le château Wolfenstein qu’ils avaient déjà parcours dans leur jeunesse.

Véritable fléau, les morts-vivants pullulent dans les rues de Wulfburg.
Véritable fléau, les morts-vivants pullulent dans les rues de Wulfburg.

Véritable fléau, les morts-vivants pullulent dans les rues de Wulfburg.

Les sempiternels zombies :

Vous avez aimé vous promener dans les couloirs du château en laissant dans votre sillage les corps inanimés des Hordes du Führer ? Fort bien ! Alors vous apprécierez surement de décimer des SS zombies ! Cotés originalité, on a déjà fait mieux, mais bon, les empoignades musclées de Wolfenstein se prêtent bien à cet univers. L’arrivée des bouffeurs de chair est justifiée par le fait qu’un artefact maléfique a été déterré transformant les soldats d’Hitler en monstres décrépits avide de chair. Cela engendrant une métamorphose de la direction artistique. Ici, la lune pleine et écarlate transperce les ténèbres d’un ciel bas et lourd pour projeter ses feux sur un village désormais dévasté ou règne la terreur engendrée par des zombies. Çà et là des bâtisses se consument, une couleur rougeâtre a désormais imposé sa suprématie dans le paysage. Il règne une atmosphère de fin du monde plutôt convaincante. La mise en scène bien que banal est réussie.

Désormais, il faut faire face à des légions de morts-vivants, mais aussi à des soldats bien en vie. Contre les zombies, les bastons sont vraiment fun, efficaces, bien que répétitive au bout d’un certain temps. Heureusement, l’arrivé de ces nouveaux ennemis ajoute un nouvel élément de gameplay intéressant. En effet, lorsque vous tuez un vivant, il se transforme en une de ces créatures maléfiques, attaquant ensuite ses anciens compagnons d’armes pour les dévorer. Une mécanique sympa, qui, bien utilisée permet de mettre la zizanie dans les troupes adverses pour percer plus facilement leurs lignes.

[TEST] Wolfenstein :  The Old Blood .

Conclusion :

Pour une vingtaine d’euros Old Blood vous offre environ six heures de jeu et un contenu plutôt honnête. Cependant, on regrette un manque d’originalité. Les développeurs se sont contentés d’appliquer une recette qui marche sans trop se compliquer la tache en essayant d’innover. Mais le but premier de ce stand-alone est de contenter les fans et l’objectif est réussi. On retrouve avec plaisir ce que l’on a aimé dans The New Order : gunfight sanglants, personnages hauts en couleur, des passages marrant, etc… Un bon jeu donc.

[TEST] Wolfenstein :  The Old Blood .
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